Albuga Reportage

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Une Fête de la Science pour célébrer les progrès fulgurants de celle qui les met toutes à contribution pour chasser préjugés et vieux démons : la fascinante science de la Préhistoire. Après s'être longtemps entretués dans les tréfonds de notre imaginaire – alors qu'il n'y a à l'Âge de pierre aucune trace de guerre – on sait aujourd'hui que Néandertal et Cro-Magnon se sont croisés au propre et au figuré. De ces unions sont nés quelques bébés. Ils étaient donc interféconds. Quid dès lors de la notion même d'espèce censée séparer entre eux deux groupes incapables de s'accoupler ?

Pour la première fois, les vestiges osseux de l'Homme de Denisova ont quitté la Russie pour être présentés jusqu'au 13 novembre au Musée national de Préhistoire des Eyzies. Son génome complet a révélé qu'il était différent de l'Homme de Néandertal et de l'homme anatomiquement moderne, sa lignée constitue donc une troisième humanité préhistorique inconnue jusqu'alors. Ce « troisième Homme » surgi de Sibérie en 2008 est inclassable. Il vécut « à la mode » du Paléolithique supérieur, mais au temps du Paléolithique moyen. En cela, il fait écho à d'autres découvertes majeures faites précédemment en France : Arcy-sur-Cure dans l'Yonne, Saint-Césaire en Charente-Maritime et la grotte Mandrin dans la Drôme. Voici en quoi ces différents gisements et leurs raretés, exposées cet été au Musée national de Préhistoire des Eyzies et ce jusqu'au 13 novembre, sont proprement révolutionnaires.

Innovation technologique et écologique au Gouffre de Proumeyssac en Dordogne. La plus grande cavité géologique du Périgord surnommée « la Cathédrale de Cristal » propose à ses visiteurs de pédaler sur des vélos générateurs d'électricité baptisés Vel'Watt afin de contribuer au coût énergétique de leur visite. Un bel exemple de tourisme durable développé par le Gouffre de Proumeyssac, l'Office de Tourisme Lascaux Dordogne Vallée Vézère, l'ADEME, la Région Nouvelle Aquitaine et certifié par l'AFNOR. Le Gouffre de Proumeyssac est la première grotte de France à obtenir le label « NF Environnement - Sites de Visite ».

Après son avant-première au Pôle international de la Préhistoire dans le cadre de la Fête de la Science puis sa projection dans la Sélection Officielle du Festival du Fim d'Archéologie d'Amiens couverte par nos confrères de France 3 Picardie, le deuxième opus de notre collection de films "pour voir la Préhistoire de l'intérieur" a obtenu cet été le Prix du Meilleur Film pour l'Approche Originale au Festival Objectif Préhistoire du Pech Merle. Il entame à présent une tournée dans les écoles primaires de la vallée de la Vézère, grâce au soutien de la Communauté de Communes Vallée de l'Homme. La première qui eut lieu aux Eyzies le 7 octobre augure d'une belle aventure humaine. De celle qui laisse une empreinte rassurante et structurante pour la vie.

L'évolution ne se fait pas de façon linéaire, en passant du singe à l'Homme comme on l'a cru un temps, car c'était plus simple intellectuellement. L'évolution est buissonnante, les ramifications innombrables et les modes d'adaptation au milieu ambiant, variables. Pas de ligne droite, pas de hiérarchie, pas de créature suprême, enfin : Nous ! Non, un arbre gigantesque et au bout d'une de ses branches, le genre Homo dont nous sommes les derniers représentants, tous autant que nous sommes sur Terre.

Le chemin fut long pour ne plus lire à la lettre les mythes fondateurs et commencer à inscrire l'histoire des hommes dans une concrête temporalité : leur Préhistoire. Et si ce sont les outils puis les ossements qui démontrèrent progressivement l'existence d'hommes préhistoriques, c'est pour bonne part l'art qui permit son acceptation au milieu du XIXe siècle. À cet égard, l'art mobilier attribué à la période dite magdalénienne, 15000 à 12000 B.P. (Before Present), fut déterminant.

Trois regards fraternels entremêlés, ceux du peintre écrivain François Augiéras, du poète Paul Placet et de Philippe Pons, photographe plasticien, nous donnent à voir jusqu'au 5 janvier au Pôle international de la Préhistoire des Eyzies une relecture intérieure du paysage, de la vallée de la Vézère au Sarladais, au fil des saisons. Ces images-poèmes expriment « des sentiments et visions extatiques et chamaniques face aux lieux traversés », comme le confie doucement Philippe Pons à la foule amicale qui entoure sa déambulation aux côtés de Paul Placet, au milieu de leurs communes créations. L'instant est apaisé, suspendu, baigné par le soleil qui toujours en ce lieu nous berce dans le couloir des anges imaginé par l'architecte Raphaël Voinchet.

Pour la première étape de son « Tour de France des territoires », Cécile Duflot, Ministre du logement et de l'égalité des territoires, a choisi de venir à Meyrals poser le premier bois d'une réalisation architecturale sociale exemplaire. Huit maisons à ossature bois, bardées de bois façon hangar à tabac et pensées dès l'origine en termes concrets d'écologie appliquée et donc d'économie réelle pour les usagers : isolation renforcée, chauffage au poêle à granulés de bois, récupérateurs d'eaux pluviales et jardins familiaux. Des logements sous label THPE, très haute performance énergétique, qui de plus ont été conçus dans les normes d'accessibilité pour pouvoir s'adapter aux personnes avec handicap et aux personnes âgées.

C'est un oiseau, une caméra sur le front, l'autre sur le ventre. Au sol, un pilote chevronné reçoit son image frontale et peut ainsi entrer dans les plumes de l'oiseau et « tenir le manche ». La seconde, orientable, filme ce que le chef opérateur choisit de cadrer depuis ce point de vue plus encore qu'aérien, céleste, volatile, capable de décoller comme une fusée, tournoyer comme une buse ou fondre comme un faucon sur sa proie, bref, capable de voler follement dans le grand bal des oiseaux. Alors, le regard du spectateur décolle, vibre, palpite jusqu'au vertige, parfois.

Roi de La Fuste, sa ferme, Seigneur de Bernifal, sa grotte ornée, Gilbert Pémendrant, 77 printemps, a reçu les honneurs du Jury du Festival International du Film d’Archéologie de Nyon, où le film que lui a consacré Sophie Cattoire "Le Dernier Paysan Préhistorien" vient d’être récompensé par le prix du jury matérialisé par un "oscar" taillé de main d’homme dans le granit helvétique, une pure merveille.

Le 28 février dernier, René Castanet âgé de 89 ans nous a quittés. Rayon de soleil du vallon de Castel Merle, il restera l'emblème de ces familles du Périgord qui auront consacré leur vie au partage des merveilles de la Préhistoire, découvertes sous leurs pieds. Fils de Marcel, grand-père d'Isabelle qui continue de faire visiter et aimer le fabuleux vallon de Castel Merle empli d'abris préhistoriques ornés, il avait constitué une sorte de musée idéal au pied de sa maison jouxtant son jardinet où il taillait le silex avec une époustouflante dextérité. Cette école du bon sens et de la disponibilité où chacun pouvait s'attarder, aura inoculé le virus de la Préhistoire à des milliers de visiteurs tombés sous le charme du lieu et du personnage.

C’est, comme chaque été, de la graine d’aventuriers que le Périgord Raid Aventure a semé sur un canton de la Dordogne – en l’occurrence pour ce mois d’août 2012, le canton de Salignac-Eyvigues – en organisant la dix-septième édition d’une fantastique chasse au trésor, par monts, par vaux, par grottes et par châteaux, avec pour seul carburant la force vitale et mentale de 250 jeunes venus de toute le France, y compris de La Réunion. Quatre jours d’épreuve en VTT, rollers, canoë, tyrolienne, pont de singe et course à pied, hors des grands axes, à la découverte du pays des bories, ces fameuses cabanes bâties en lauzes qui font tout le charme de cette partie du Périgod noir.

Après son avant-première au Pôle International de la Préhistoire, trois fois renouvelée en raison de son succès, après sa sortie nationale grâce à la revue Sciences et Avenir dans son numéro consacré aux berceaux de l’humanité, après avoir été sélectionné par le Festival du Film d’Archéologie d’Amiens et avoir reçu la Mention Spéciale du Jury au Festival Objectif Préhistoire du Pech Merle, ce film tourné dans une ferme et une grotte du Périgord noir, LE DERNIER PAYSAN PRÉHISTORIEN de Sophie Cattoire, vient de décrocher le Prix de la Recherche Créative au Festival ICRONOS de Bordeaux, tandis que son succès dans les salles continue d’entraîner Gilbert Pémendrant, son héros central, dans la plus belle aventure de sa vie.

Deux lieux pour une enquête et son complément vous attendent aux Eyzies-de-Tayac jusqu’à l’automne prochain. le Pôle international de la Préhistoire présente : « Préhistoire(s), l’enquête », la version itinérante de la remarquable exposition conçue par le Muséum de Toulouse, tandis que le Musée national de Préhistoire accueille divers ensembles funéraires mésolithiques originaux, pour la première fois présentés au public, sous le titre : « Préhistoire(s), complément d’enquête ». Autour d’une scène de crime vieille de 7 400 ans, la double sépulture de Téviec découverte à Saint-Pierre-Quiberon dans le Morbihan, vous devenez, grâce aux sciences traditionnelles et aux techniques les plus contemporaines de la police scientifique, le plus fin des limiers. À vous de jouer et de démontrer votre sagacité.

Du 5 au 7 juillet 2012 s'est tenu au Pech Merle dans le Lot le premier Festival du Film de Préhistoire. 45 films en compétition ont fait venir 1600 visiteurs dans le Musée de Préhistoire aménagé au dessus de la grotte ornée du Pech Merle. Une splendeur peinte par nos ancêtres il y a 25 000 ans où se succèdent silhouettes féminines, bisons, mammouths, chevaux tachetés et mains négatives. Le succès de cette première édition atteste de l'intérêt très largement partagé pour la recherche de nos origines.

Le Téléthon d'Aubas et des villages alentour s'est tenu en décembre 2011 pour bonne partie dans le château de Sauvebœuf, mis à la disposition des bénévoles par Claude et Florence Douce, mécènes historiques de cette noble cause. Une conférence de Gonzague Saint Bris sur sa récente biographie de Balzac puis un récital harpe et guitare donné par le groupe « Fingers crossed » ont précédé un splendide banquet balzacien imaginé par le chef Éric Boyard et sa brigade « Il pleut dans ma bouche » épaulée pour l’occasion par la joyeuse troupe « Aubas’Tringue ». Ensemble, ils ont accompli la prouesse d'unir mise en bouche et mise en scène, transportant cuisines et salle de réception au temps des grands maîtres flamands. Un souper divin qui réserva de plus aux convives une magnifique surprise, à découvrir dans le reportage tourné par Ferrassie TV pour soutenir l'A.F.M., Association Française contre les Myopathies.

Comment conserver la douceur de ces instants ? Les nouvelles projections en salles et en festivals du film : LE DERNIER PAYSAN PRÉHISTORIEN ont ouvert les portes d'une nouvelle dimension. Celle d'un film en passe de devenir culte, avec une osmose et une harmonie complètes qui s'opèrent entre le public, le personnage et la bulle de tendresse paysanne et préhistorique qui ondule sur l'écran. Sur ce chemin de lumière au cœur des salles obscures, Gilbert Pémendrant, berger de Bernifal, poursuit sa transhumance virtuelle. C'est sur l'écran que son troupeau de mammouths, d'aurochs et de bouquetins l'accompagne fièrement.

Chaque mois de mai, le Musée national de Préhistoire organise une découverte créative et insolite de ses collections, à l'occasion de la Nuit des Musées. Elle aura lieu cette année le samedi 19 mai de 18 à 23 heures. Au programme, un parcours sur le thème de l'eau ondulant au rythme de projections vidéo concues par les plasticiens Olivier Crouzel et Vincent Bersars. En avant-goût nous vous proposons de revivre la Nuit des Musées 2011, particulièrement réussie, au cours de laquelle ces mêmes artistes avaient fait vibrer falaise et Musée, tandis qu'au coeur des collections se rejouait la vie intérieure des hommes de Cro-Magnon.

Comme le veut la tradition, le relais fut transmis entre Rémy Terrienne, maire de Ribérac, et Michel Lajugie, maire de Saint-Geniès, lors de l'avant-première du film du Périgord Raid Aventure : « Les Cluzeaux des deux Rivières - Énigme en Ribéracois » réalisé par Sophie Cattoire et produit par FERRASSIE TV, ce mardi 13 décembre 2011 au cinéma Max Linder de Ribérac. La prochaine édition de cette épreuve unique en son genre organisée par la Service des Sports du Conseil Général de la Dordogne se tiendra en effet autour de Saint-Geniès, dans le canton de Salignac-Eyvigues, en août 2012.

La sortie du 5e tome de l’inventaire des cluzeaux du Périgord - « Cluzeaux et souterrains du Périgord » de Serge Avrilleau aux éditions PLB - a eu lieu samedi 15 octobre dans un endroit particulièrement bien indiqué. Le hameau de la Petite Clavelie renferme en effet sur la propriété de Jean-François Ténès un souterrain refuge représentatif de ces impressionnantes architectures qui, certes, ne grattent pas le ciel mais trouent le sol.

Un piano et un château, même à distance, peuvent faire merveille. C’est l’histoire d’un petit garçon fasciné par le château de l’Herm, il est vrai fantastique dans le tableau de Michel Négrier où les arbres susurrent leurs complaintes aux pierres qui savent tout de son passé, ses fastes mais aussi le drame qui s’y est déroulé, l’assassinat de la pauvre Marguerite de Calvimont commandité par son époux. Un château autour duquel innocemment l’enfant furète chaque fois qu’il séjourne dans la maison de famille située non loin. Son sixième sens aux aguets, le jeune Philippe observe et enregistre ce qui sera le questionnement d’une vie.

Le métissage entre Néandertal et Cro-Magnon a-t-il vraiment eu lieu ? C’est possible, a répondu le Max Planck Institute suite à une première - et à ce jour unique - étude génétique. Pour autant, il conviendra de dupliquer ce résultat plusieurs fois avant de pouvoir le considérer comme acquis. C’est de ce sujet brûlant - puisqu’il concerne notre famille - qu’il fut question à La Chapelle-aux-Saints lors de la Fête de la Préhistoire. Une fête au cours de laquelle le plus petit village de Corrèze se met chaque été au diapason du plus ancien du village : l’Homme de La Chapelle-aux-Saints, celui grâce auquel Néandertal réussit à quitter, dans nos esprits, le clan des gorilles pour rejoindre la tribu des humains. Pour honorer les hommes du passé, interféconds ou pas, le silex fut taillé, le lagopède au propulseur chassé, et le roman d’Ao - l’original - conté. Une douce rumeur dans la si belle vallée de la Sourdoire.

Découverte au Buisson-de-Cadouin en l’an 2000 par le spéléologue Marc Delluc, on l’a baptisée "la Lascaux de la gravure". Depuis 10 ans, les programmes de protection et de recherche dirigés par le Service régional de l’Archéologie et le préhistorien Jacques Jaubert y sont résolument exemplaires. La grotte de Cussac ne sera pas ouverte au public. Les chercheurs ont livré, lors d’une conférence pluridiciplinaire donnée au PIP, leur premiers résultats et leurs projets. En exclusivité sur www.albuga.info, découvrez l’intégralité de leurs inteventions et les premiers relevés d’art pariétal de Valérie Féruglio.

Suite à l’enquête menée sur la base de documents et de photos d'archives par l’anthropologue Diane Laville pour resituer l’emplacement des sept squelettes néandertaliens découverts à La Ferrassie (Périgord) au siècle dernier, l’équipe scientifique pluridisciplinaire menée par Alain Turq, Harold Dibble, Dennis Sandgathe, Paul Goldberg et Shannon Mac Pherron, avait l’intuition qu’une partie du gisement en liaison avec deux des squelettes était probablement restée intacte. Les fouilles de 2011 ont couronné leurs espoirs de succès.

Il salue avec un sourire qui cache ses larmes, beau comme à l’arrivée du Tour de France. C’est Gilbert Pémendrant, 75 ans, paysan propriétaire de la grotte ornée de Bernifal, face au public venu l’acclamer à l’occasion de la projection en avant-première mondiale du film de Sophie Cattoire : LE DERNIER PAYSAN PRÉHISTORIEN. Le bel auditorium tout neuf du Centre d’Accueil de la Préhistoire aux Eyzies est archibondé. Ce dimanche où il aura occupé le devant de la scène restera dans nos mémoires comme un rêve surgi du passé. Avec lui, le temps s’est arrêté, la joie, l’émotion nous ont envahis, parfois même, submergés. Laissons Jean Bonnefon, journaliste de renom et troubadour fringant, nous raconter ce qui s’est vraiment passé ce fameux dimanche 3 avril au P.I.P.

La Préhistoire, les peaux de bêtes, la chasse aux mammouths, l’Art des cavernes, ça nous paraît loin. Peut-être juste parce qu’on a tout oublié. Une longue amnésie, faute d’écrits pour tout fixer. On avait certes trouvé, en labourant les champs, des éclats de silex étrangement façonnés. On les nomma « pierres de foudre » et on continua à labourer. Jusqu’à ce que de drôles de boîtes crâniennes n’éclatent sous nos coups de pioche. Pas des singes, des hommes, mais pas vraiment à l’image de Dieu, c’est-à-dire à la nôtre. Voilà, le grand voyage vers la Préhistoire venait de commencer. C’était il y a cent cinquante ans, à peu près. Les fouilles aux squelettes et aux silex taillés firent au début l’objet d’un commerce juteux. Une vraie chasse aux trésors qui attira beaucoup d’antiquaires et de chercheurs en Périgord. Les paysans constituaient la main d’oeuvre de cette plongée vertigineuse vers nos origines.

C’est un film tourné dessus et dessous, dans une ferme et une grotte du Périgord. Un film sur le plaisir que nous procure la préhistoire, physiquement, lorsqu’il nous est donné de pénétrer dans le monde souterrain et d’y découvrir des peintures et des dessins, captures de l’imaginaire de ces humains que nous étions, au temps des mammouths. Ça nous fascine et ça nous fait du bien. Surtout quand le guide est amoureux fou de sa grotte, à tout jamais. C’est le portrait de Gilbert Pémendrant, droit dans ses bottes, droit dans sa grotte, propriétaire de la septième grotte ornée découverte au monde, la grotte de Bernifal à Meyrals, en Dordogne.

Les images d'aujourd'hui sont les archives de demain. Alors pourquoi ne pas laisser des traces dont nous serons fiers ? C'est cette idée qui a manifestement guidé le tournage de nombreux films et documentaires présentés cette année au Festival International des Programmes Audiovisuels de Biarritz (FIPA), ce qui a produit des films emplis du courage de dire et du devoir d'espérer.

4000 arbres ont été plantés au printemps 2010 en Périgord Noir pour créer une zone test incluse dans le programme européen CLIMAQ ayant pour but l’adaptation des forêts au changement climatique par une expérimentation concernant les plantations forestières. Ce projet financé par l’Europe, le Conseil Régional d’Aquitaine et le Conseil Général de la Dordogne, est piloté par le Centre Régional de la Propriété Forestière d’Aquitaine (CRPF Aquitaine).

Après Milhac-de-Nontron, Montignac-Lascaux, Lalinde, Tourtoirac, Neuvic-sur-l'Isle, La Roque-Gageac, Abjat-sur-Bandiat, Cubjac, Rouffiac, Le Bugue et Eymet, traversées de 1999 à 2009, le Périgord Raid Aventure a fait étape en août 2010 à Mussidan. Comme à chaque fois, ce fut la fête du sport et de l'amitié. À noter cette année, des équipes particulièrement bien préparées et un circuit de rêve, du château de Montréal à Issac au musée Voulgre de Mussidan, en passant par Sourzac, Saint-Front-de-Pradoux, Saint-Laurent-des-Hommes et Saint-Médard-de-Mussidan.

La grotte de Lascaux est connue dans le monde entier grâce à quatre garçons qui furent bien inspirés un certain 12 septembre 1940. La barbarie d'un siècle tourmenté entrainera ensuite chacun sur sa route, plus ou moins parsemée d’embûches. Une génération plus tard, tombé à son tour fou d’amour face à Lascaux, un jeune Montignacois nommé Thierry Félix décide de retracer et la véritable histoire de la découverte et le parcours de chacun d’entre eux.

Un espace blanc infini, des hôtesses légères comme des plumes d’anges, des voix suaves, des sons venus de l’espace, serions-nous au Paradis ? Non pas, certes, mille non ! La vie ne nous a pas quittés, bien au contraire. Nous sommes dans le lieu de rêve conçu dans l’imaginaire de la tribu historique du P.I.P. (Pôle International de la Préhistoire) devenu ce jour, 24 juillet 2010, grâce à l'audace pure et simple de l'architecte Raphaël Voinchet, réalité : « Le Vaisseau du Cyberpassé », prêt à décoller.

Et si l’émergence des premiers Néandertaliens, en Dordogne, était beaucoup plus ancienne qu’on ne le croyait ? La reprise des fouilles aux abords de la nécropole néandertalienne de La Ferrassie (Savignac-de-Miremont) qui au cours du XXe siècle a livré sept sépultures (un homme, une femme et cinq enfants) pourrait bien nous faire remonter plus loin que prévu dans le temps. La découverte de couches archéologiques moustériennes intactes lors du sondage préliminaire effectué du 21 au 26 juin 2010 par une équipe internationale de scientifiques dirigée par Alain Turq et Harold Dibble ouvre de nouvelles perspectives de datations de nature à créer une onde de choc dans notre perception de l'histoire de l'humanité.

120 hectares sous l’eau pour créer un étang à même d’irriguer les champs de la vallée du Dropt, c’est l’ouvrage d’art titanesque accompli par les hommes à la frontière de la Dordogne et du Lot-et-Garonne, au début des années 90. Depuis le paysage s’enorgueillit du lac de Lescourou, doté d’une digue, d’un pont et, sur sa rive sauvage, d’une réserve naturelle peuplée de hérons. Cette aquatique étendue est dévolue à l’agriculture et non aux loisirs. Pour autant, grâce à l’ouverture d’esprit des élus du Pays de Duras et à la force de persuasion de l’équipe du comité départemental de ski nautique de la Dordogne, le Babyski Tour a investi les berges du lac, côté Soumensac, avec la complicité du maire Bernard Patissou, ce samedi 12 juin sous un ciel radieux.

L'amerrissage des hérons, des canards ou des oies sauvages, c'est le ski nautique à l'état pur. C'est à ce plaisir de la glisse que les bénévoles du Babyski Tour convient les enfants de 3 à 10 ans chaque mois de juin depuis trois ans. Avec une astuce pour éviter l'expérience plongeante du martin pêcheur : les skis sont amarrés au bateau et les petits, bien cramponnés à la barre, ont tous la joie de surfer comme des champions. C'est joyeux, c'est gratuit et c'est fait pour toucher tous les enfants de notre belle Dordogne, riche en plans d'eau qui sont autant d'écosystèmes d'exception.

Capturer ce que l'on voit, quelle folie ! Tous les cours d'optique ne m'expliqueront pas ce pouvoir magique qui nous est acquis. Certaines photos me font pleurer, tout en me consolant d'avoir pu sauver cette part précieuse de la personne aimée, dans cet endroit où nous avions cheminé. La mémoire stocke et fabrique des rêves, dans cet autre monde où il me suffit de lever les bras pour m'envoler. La photo est un rapt sans douleur du bonheur partagé. Celles de Jacques Saraben nous révèlent un homme attentif, captif de chaque étincelle.

Des perles de nacre et des vases en céramique nous racontent la mort après la vie au gré des fouilles archéologiques qui sont menées au dedans et au dehors de la grotte Mykolas depuis quatre ans. Grâce à ces précieux indices, qui offrent des dates précises, le sol que foulèrent aux pieds nos ancêtres au moment de transporter certains de leurs défunts dans la grotte il y a 5000 ans a pu être localisé cette année. À l'intérieur, un crâne disposé au milieu de cercles composés d'ossements, de fragments de céramique et de pierres a été retrouvé exactement tel qu'il avait été déposé volontairement. Un geste funéraire inconnu et intact qui constitue l'objectif même de ces fouilles concernant une période et des pratiques funéraires encore très peu étudiées.

Sous un beau soleil printanier, la journée du 5 mars 2010 fera date pour le désenclavement numérique du Périgord. Choisi à titre expérimental, le site de La Loulie, sous le viaduc de Mauzens Miremont, allait en effet révéler la merveille de technologie qui va permettre de raviver le signal à mi-chemin de l'une des lignes téléphoniques les plus longues, et donc les moins fiables, du département. Une expérience pilote menée par le Conseil Général, appelée à se décliner sur toute la Dordogne pour apporter l'ADSL à chaque habitant d'ici l'été 2011.

Parmi les 40 squelettes néandertaliens dont nous disposons à ce jour, 9 ont été retrouvés à Shanidar en Irak et 7 en France, à La Ferrassie. À eux deux, ces deux sites ont donc livré 16 individus sur 40, soit 40% des spécimens. La Ferrassie est donc le deuxième gisement au monde sur lequel se fonde notre connaissance de ces hommes du passé. Pourtant le nom de "La Ferrassie" n'est pas connu du grand public. La célébration en septembre 2009 du Centenaire de La Ferrassie a donné au grand public l'occasion de faire le point sur la richesse de ce site et d'entrevoir les perspectives de reprise des fouilles qui pourraient faire reculer conséquemment les datations initiales. Alors, nous serions à même de voyager encore plus loin dans le temps, jusqu'à cet instant où vécut la petite "famille" de la Ferrassie : un homme, une femme et cinq enfants qui vécurent si ce n'est ensemble tout du moins à la même période de l'histoire de ce peuple étonnant.

Ce fut une grosse bourde – et même un sacré bourdon (omission d'un passage entier dans un texte imprimé) – d'interdire formellement l'occitan à l'école au début du XXe siècle. De quoi filer un méchant bourdon (mélancolie, cafard) aux pauvres drôles frappés d'infamie dès lors qu'ils parlaient la langue... de leur instituteur. Tout le monde devait jouer le jeu et parler pointu, français et si possible, sans l'accent. Miladíu ! Après deux guerres, le siècle des lumières ayant donné le ton et même le bourdon (son de cloche particulièrement grave) de sa barbarie, les drôles qui avaient grandi se sont aperçus qu'à part leurs racines, rien de sérieux ne les retenait sur terre...

Les arbres vivent très longtemps, mais toujours au même endroit. Impossible de fuir, donc. Face au réchauffement climatique annoncé, autant les planter dès à présent au bon endroit. L'Europe, à cet effet, implante en France un réseau expérimental nommé « CLIMAQ » constitué de plantations d'arbres choisis, par anticipation, pour faire face au réchauffement climatique. En Dordogne, nous avons suivi l'émergence d'une de ces plantations pleine d'avenir, à Savignac-de-Miremont, sur la colline qui surplombe la célèbre nécropole néandertalienne de La Ferrassie.

Lorsqu'un Périgord Raid Aventure débarque chez vous, il faut être là au bon moment et très attentif pour ne pas en perdre une miette. Tout se joue à une vitesse telle qu'une fois le tout replié, on se frotte les yeux et on se demande si on n'a pas halluciné. D'abord le staff se déploie sur un espace, vert de préférence, qui en deux temps trois mouvements se transforme en campement où cent cinquante jeunes, à peine leurs sardines fichées dans le sol de la Dordogne, savent immédiatement répondre aux quatre grandes questions existentielles : où, quand, pourquoi et comment entrer dans le Raid...

Bernadette Darchen, biologiste, c’est-à-dire comme elle se définit elle-même, écologiste de métier, vient de consacrer ses talents d’entomologiste à l’étude du frelon asiatique. Apparue en France, à Bordeaux, en 2005, sous forme d’une seule femelle fécondée, l’espèce est aujourd’hui en passe d’envahir toute l’Europe. La biologiste, présidente de l’association Apidor, est bien sûr attachée à la protection des abeilles dont on sait combien ces nouveaux frelons sont friands. Elle vient de réaliser un DVD de 15 minutes où elle livre les conclusions de son étude.

La famille Castang de Mauzens Miremont a réinventé une façon naturelle de cultiver son jardin. Un maraîchage sage et éclairé à base d’insectes et de bons sens. Une approche véritablement porteuse d’avenir, et c’est pour ce genre de démarche que nous avons créé cette rubrique « Avenir », pour laisser quelque chose qui donne à nos enfants l’envie de continuer.

Le choc fut puissant, fracassant même, lorsque furent découvertes les imposantes gravures de Bara-Bahau : un ours, un bison, un phallus, un renne, des chevaux, des bouquetins, des aurochs et, de part et d’autre, des mains d’hommes gravées sur des griffades d’ours. La main de l’homme avait retouché la trace de l’ours, après que les artistes se soient faufilés en rampant à l’endroit même où il y a fort longtemps hibernaient les ours. Bara-Bahau c’était pour les Buguois le fracas des gros blocs de pierre éboulés dans la galerie, connue des grands et des petits qui adoraient venir y jouer. Mais après que l’illustre explorateur Norbert Casteret, sorte de héros à la Jules Verne affublé d’un look de cosmonaute des profondeurs, soit venu sur place le 1er avril 1951 avec ses enfants Raoul et Maud, 25 et 23 ans, tout allait changer.

C’est au Bon Dieu qu’on attribue, comme chacun sait, le déluge. A Miallet, il semblerait que ce soit le Diable qui ait choisi de faire s’abattre des pluies torrentielles sur le paisible Périgord Vert la veille d’un 6 juin de l’an de grâce 2009 qui allait faire date. Résultat : pour sa 8ème édition, le Raid Extrême « Les Sans Borne du Diable » allait devenir plus héroïque que jamais, pour la plus grande joie des raiders venus là pour se confronter à leurs propres limites, d’une part, et pour en découdre avec Dame Nature, aussi impétueuse soit-elle, d’autre part.

Si on n’apprend pas aux vieux singes à faire la grimace, on ne décroche pas non plus la Lune sans entrainement. Les Minimes garçons de l’entente de rugby Le Bugue – Le Buisson – Belvès – Saint-Cyprien sont allés cette année jusqu’en Finale du championnat du Périgord Agenais, où certes ils se sont inclinés face à Agen, mais où ils ont confirmé leur place de second, rang maintenu tout au long d’une fort belle saison. Leur palmarès en témoigne : 1er au Tournoi Orange départemental, 1er au championnat départemental Group A pour les 2ème année et 3ème du championnat départemental Groupe C pour les 1ère année.

Formée à l’Ecole des grands maîtres à la Rodin, en l’occurrence l’artiste Pétrus dans son atelier parisien, Fabi Lormeau fut initiée dans la grande tradition au dessin, à la terre et à la taille directe de la pierre d’après modèle vivant. A 35 ans, elle vient de planter dans le Périgord préhistorique une série de Vénus, de la taille d’une main à celle d’un humain, de nature à entrer dans la grande danse des figures symboliques les plus épurées des premiers artistes du Paléolithique.

En plein cœur d’un hiver particulièrement rigoureux, deux jeunes accordéonistes : Nicolas Peuch et Elien Gourgues, issus du groupe mussidanais "Las Belutas dau Canto" ont fait bouillir la marmite et chauffer les grattons à Saint-Front de Pradoux, réinventant avec le groupe Hysope la joie toute populaire des bals traditionnels, à grand renfort de vielle, flutiau, sistre et tambourins, jouant à tue-tête pour transporter la foule au pays des branles, bourrées et valses lentes qui depuis toujours nous enchantent.

Pour leur cinquième édition, les Rencontres Buissonnières ont frappé très fort en accueillant tout au long d’une journée Bernadette Lafont venue présenter un génial documentaire signé André S. Labarthe relatant ses 50 ans de carrière ainsi que deux de ses films récents où elle donne la pleine mesure de son talent. Une nature, une grande comédienne et une fort belle personne qui n’a jamais l’air sombre ou boudeur : « Face au public j’ai, dit elle, un devoir de soleil ! ». Elle aura assurément été notre soleil ce vendredi 13 février 2009, plutôt frisquet en Périgord Noir.

Un fameux fumet de jambon rôti, un garçon de café mal embouché à souhait – tout exprès pour vous décoincer – un aviateur zélé plus enclin à la java qu’au décollage immédiat, le Village du Bournat fait peau neuve dans une ambiance de théâtre de rue grâce aux « Bouffons Volants » qui à partir de dorénavant mettent le feu à la ruche.

Il ne faut pas se leurrer, nous deviendrons nous aussi un peu préhistoriques, au sens très anciens voire archaïques, dans quelques millions d’années. Alors que laisserons-nous ? La preuve qu’en ce début de troisième millénaire, le souci de nos origines et l’envie de protéger la nature ont pu faire bon ménage, avec une réflexion architecturale raisonnée, tenant compte de la protection des écosystèmes et sachant se montrer peu gourmande en énergie tout en mettant en œuvre nos techniques de construction les plus abouties. Un challenge qui va se courir toute cette année aux Eyzies, sur les bords de la Beune, sous le regard complice des salamandres noires marbrées de jaune qui attendent avec impatience de voir flotter au dessus d’elles le futur ruban de lumière qu’on leur a tant vanté.

Quelle joie de retrouver nos chevaliers d’Albuga, en fin de saison de Fédérale 1, après qu’ils aient bataillé des mois comme des lions face à des équipes provenant de contrées où les autochtones se comptent par dizaine de milliers - Le Bugue : 2700 habitants, ne l'oublions pas - nos chevaliers, donc, nos héros, frais comme des gardons, malins comme des singes et furtifs comme des mustélidés! Mais arrêtons là les comparaisons, qui ne sont jamais raison, et réjouissons nous tout simplement de ce beau match avancé au samedi, sous une splendide lumière d’été qui nous a tous réchauffés et qui, de plus, nous a gratifiés d’une victoire presque paisible, disputée certes, mais avec l’efficacité d’un rouleau compresseur qui laisse peu de place aux soubresauts adverses. Voilà nos chevaliers en route pour le match retour face à l’équipe de Lourdes, championne de France 2008, qui a sans doute encore quelque miracle à accomplir. Alors prudence et vigilance et d’ici là, voici une flopée d’instantanés du bonheur sur le pré comme seul www.albuga.info vous en offre, et ma foi, sans prétention aucune, c’est beau.

Après leur victoire à domicile face à Beaurepaire 27 à 12, les Buguois ont décroché le ticket pour continuer leur folle épopée en Fédérale 1. Du jamais vu pour un club de campagnards défendant les couleurs d'un village de 2700 habitants. C'est à croire que décidément rien n'altèrera la fougue des Chevaliers d'Albuga.

Le plus petit village de Corrèze vient de célébrer le plus grandiose des centenaires pour honorer le plus illustre des Néandertaliens : l’Homme de la Chapelle-aux-Saints, celui grâce auquel tous les siens purent rallier la grande famille de l’humanité, après bien des grincements de dents, il est vrai. Il fut en effet découvert enterré par ses congénères, il y a environ 45 000 ans. Or seuls les hommes enterrent leurs morts. Il fallut donc oublier l’étiquette de grand singe qu’on lui avait jusqu’alors attribuée. Il reste, cent ans plus tard, un personnage clef dans l’histoire de la préhistoire et dans le chemin à rebours vers nos origines. Il n’a pas à ce jour le statut d’ancêtre mais celui de cousin qui aurait avec nous un ancêtre commun.

« Tibal lo Garrèl », roman écrit délibérément en occitan par Louis Delluc en 1958, connait cinquante ans plus tard une traduction de son tome 2 en français dans une édition bilingue occitan/français à même de faire voyager le jeune Tibal dans le monde « moderne » sans pour autant le départir de sa langue paternelle. L’occasion de rencontrer le héros d’un roman palpitant, récit du temps des huguenots écrit pour les jeunes des pays d’Oc, avec en prime des illustrations de Jacques Saraben dans la grande tradition de celles de Julien Saraben, son père, auteur des illustrations de la première édition de Jacquou le Croquant.

Jean-Loïc Le Quellec, chercheur, ethnologue et anthropologue spécialiste de l'art préhistorique au Sahara, nous raconte comment l'art rupestre du Tassili fut étrangement victime du mirage de l'Atlantide lors de sa découverte et de son interprétation par l'Occident au siècle dernier. Un récit cocasse et une enquête à vous couper le souffle, sur les traces d'Antinéa, reine mythique d'une île imaginaire prétendument engloutie.

Lors de la dernière semaine d’août 2008, le Périgord Raid Aventure a pris ses quartiers dans un camping du Bugue pour accueillir 144 jeunes de 14 à 16 ans venus de toute l’Europe et leur offrir une chasse au trésor grandeur nature dans les vallées de la Vézère et de la Dordogne. Pour cette édition 2008, qui s’est déroulée sous un soleil idéal, les participants furent conviés à se lancer à la recherche de l’épée de la célèbre tribu d’Albuga, en dénichant puis en déchiffrant une série d’amphores frappées de signes cabalistiques très anciens. Une fabuleuse aventure à vous rendre vraiment dingue du Raid !

Grâce à leur victoire à domicile face à Lannemezan ce dimanche 9 novembre 2008, les Buguois se maintiennent dans les quatre premiers de leur Poule en Fédérale 1. Encore huit matchs pour confirmer cette belle percée au seuil du rugby pro. Du jamais vu pour un village de 2500 âmes qui joue donc cette saison au même niveau que Périgueux, la préfecture ! Mais pas dans la même Poule car, décidément, les chaussons fourrés au marron, c’est pas bon. Venez voir les cinquante plus belles photos du match qui racontent en image la fantastique épopée des Chevaliers d’Albuga.

Cette grande créature rose s’appelle « Coquine », elle est signée Leslie Bigelman, artiste new-yorkaise qui vient de s’installer à Monpazier et qui a la ferme intention de faire bouger les choses dans cette légendaire bastide. Avec Tony Crosbie, artiste irlandais farouchement attaché à la liberté d’expression qu’il considère comme le bien le plus précieux sur Terre, elle a fondé l’association « Ouvrir l’Art Contemporain » qui présente jusqu’au 31 août prochain une vingtaine de sculptures audacieuses et enjouées, plantées comme autant de sentinelles enchanteresses autour de la citadelle médiévale.

En un siècle, les gisements du Moustier ont fait évoluer les pratiques et les mentalités. En 1908, l’abri inférieur livrait un adulte néandertalien qui allait faire un voyage brutal dans notre monde moderne. Vendu une fortune au Musée de Berlin puis très malmené par les reconstructions des scientifiques et les démolitions de la seconde guerre mondiale, il en sortira usé et poussera les autorités françaises à légiférer sur les vestiges et sur les fouilles archéologiques. En 1914, un nouveau né néandertalien sera à son tour exhumé puis perdu avant d’être retrouvé intact en 1996, ouvrant des perspectives de recherches sur ce qui sépare la lignée néandertalienne de la nôtre. Ecoutez les meilleurs spécialistes vous raconter l’étonnante histoire du Moustier au siècle dernier.

Bon voilà, on peut le dire à présent : c’est sûr Le Bugue va aller se frotter à la Fédérale 1 à la rentrée … Du jamais vu, de l’incroyable et pourtant… Les joueurs se sont battus, ils ont décroché cet accessit et les partenaires publics et privés ont accepté de les accompagner financièrement dans cette aventure.

À l’heure de dresser le bilan d’une fort belle saison pour ceux que tous dorénavant appellent avec admiration : « Les Chevaliers d’Albuga », prenons le temps de nous demander d’où vient ce joli nom, en faisant un petit effort de mémoire…et puisque le futur ne recule jamais (ça c’est du « Voutch », un très grand dessinateur de situations cocasses et tragiques), prenons aussi le temps d’envisager une appellation pour la relève, les jeunes de l’Ecole de Rugby : je propose les damoiselles et damoiseaux, puisqu’à l'époque médiévale, c’était le statut précédent celui de l’adoubement des chevaliers.

Tout le monde a encore en tête son clip « Save the last dance for me » chorégraphié par Edouard Lock avec la belle Louise le Cavalier où elle dansait tant avec ses mains qu’avec son regard mutin… Carole Laure, la belle québécoise, la Solange du film de Bertrand Blier « Préparez vos mouchoirs » était au Buisson-de-Cadouin, ce samedi 14 juin, pour casser la croûte en compagnie du public venu très nombreux assister à la projection en avant première de son nouveau film « La Capture » qui remporta un vif succès.

Le Pôle International de la Préhistoire organisait, le 28 novembre 2007, la quatrième édition de sa journée « Médiation en Préhistoire » à l’auditorium du Musée National de Préhistoire aux Eyzies. Un rendez-vous annuel dévolu à faire s’exprimer professeurs et élèves engagés dans des projets pédagogiques nourris par des thématiques de réflexion sur la préhistoire. Parmi les projets présentés, celui du collège Leroi-Gourhan du Bugue, où il s’est agi de faire entrer les collégiens dans l’univers de la préhistoire par le biais de la conférence filmée, eux-mêmes s’improvisant conférenciers, et par celui de l’art, en les conviant à créer le lien entre l’art des cavernes et l’art contemporain.

Après un vaste programme de restauration sous l’égide des Bâtiments de France, le château de Coulonges, situé au Nord Ouest de Montignac, s’ouvre à la visite cet été, du 1er juillet au 10 août. L’occasion de découvrir tout l’arsenal défensif d’un château fort du Moyen Âge, survivance d’un très ingénieux réseau de communication stratégique mis en place par le Seigneur Renaud Pons de Montignac, un fidèle d’Alphonse de Poitiers, comte de Toulouse. Durant trois siècles de rivalités intenses entre Rois d’Angleterre et Rois de France, les intrusions belliqueuses en Périgord furent en effet très nombreuses et il fallut apprendre à se protéger.

Bernard Fournioux, archéologue et médiéviste d’une exigence intellectuelle rare, nous propose de découvrir « Montignac au Moyen-Âge » grâce à un texte de référence, fondé exclusivement sur l’étude d’archives originales. Cet ouvrage relate l’émergence de la ville à partir du château médiéval, suite au déplacement progressif des populations hors les remparts, dans les faubourgs. Le même auteur avait déjà fait paraître en 1990 une étude passionnante sur le réseau défensif, unique en Périgord, inventé au XIIIe siècle pour donner l’alerte en cas de danger à travers toute la châtellenie de Montignac en moins d’un quart d’heure, aux sons des olifants et par signaux de fumée. Il nous permet ici de la publier dans son intégralité et nous tenons à l’en remercier.

Dans l'ancienne perception du Bugue, en face de l'école primaire, rue de la Boétie, les jours de braderie, la Croix-rouge c'est la plus "bat" des friperies, avec des vêtements pour toute la famille et un accueil adorable de la part de l'équipée féminine qui s'y consacre. Bénévolement, pour recueillir et pour redistribuer. La Croix-Rouge a besoin de vous tous pour continuer à aider, vite, simplement, avec toujours la même efficacité.

Chassé de Paris par l'Exode en 1940, l'année de la découverte de Lascaux, Alain Roussot trouva refuge auprès de l'Homme primitif des Eyzies de Tayac, le fameux géant Néandertal, pris souvent à tort pour un Cro Magnon. Alain Roussot, lui, n'a jamais fait la confusion, et s'est précisément attaché à être le témoin précis et privilégié de l'aventure de la science de la Préhistoire en Périgord. Il eut pour cela, la chance providentielle de cheminer aux côtés de l'abbé Breuil, de l'abbé Glory et aussi du chanoine Jean Bouyssonie. Que du beau moine, ou plutôt du prêtre séculier, et à la clef, la compilation d'archives pour le moins divines.

Faut-il être mort pour être reconnu ? Faut-il être à l'état de squelette très ancien pour passionner la Science et l'Humanité ? A cette question, l'archéologue Gaëlle Chancerel a choisi de répondre non, avant de plonger dans le fatras prodigieux de l'atelier de Juan Frutos, artiste mexicain qui comme elle vivait alors au bord de la Mer des Caraïbes. De cette fouille est sorti un livre, splendide, composé d'un portrait fouillé de l'imaginaire de l'artiste et d'un compte rendu de fouilles tout à fait minutieux. Gaëlle Chancerel travaille dorénavant en Périgord, Juan Frutos, lui, expose à la Visitation à Périgueux. L'occasion de croiser le chemin de leur fantaisie poétique et de leur farouche amitié.

Championnat Rugby, Fédérale 2, le 16 mars 2008 Le Bugue / Castelsarrasin. Score: 52 à 19 Ben vrai ! Elles s’en souviendront longtemps les coccinelles rouges de Castelsarrasin de leur promenade au pays des libellules bleues… Dans une forme proprement effarante et avec quelque chose d’une escadrille de chasse, l’équipe du Bugue a mitraillé une série d’enchainements à vous couper le souffle pour s’envoler derrière la ligne d’en but six fois de suite, laissant l’équipe visiteuse rageuse mais déconfite. Les Buguois redeviennent donc, à l’issue de ce dimanche mémorable, premiers de leur poule, sous les chants et les hourras de bonheur des supporters. Une centaine de photos restituent ce grand match, relaté minute par minute par notre éminent confrère PLB.

Encore chasseurs, mais déjà principalement agriculteurs, qu'est-ce que nos ancêtres du Néolithique Moyen emportaient dans la tombe ? Quels étaient leurs rites funéraires, révélateurs de leur rapport à la vie ? Grâce au programme de fouilles engagé par Antoine Chancerel, néolithicien, et Patrice Courtaud, anthropologue, le voile devrait être en partie levé sur ces questions. Les données collectées nous permettront de mieux approcher cette période de notre histoire, oubliée des manuels scolaires et de l'imaginaire collectif.

Championnat Rugby, Fédérale 2, le 27 janvier 2008. Le Bugue / Rodez. Score: 13 à 13. Après une succession de victoires – 12 à 9 contre Fumel, 46 à 13 contre Nérac, 20 à 14 contre Malemort – et leurs cortèges de blessures successives, les joueurs du Bugue ont affronté l'équipe de Rodez avec beaucoup d'absents mais la rage au ventre. Cette rencontre se solde par un match nul bien que les Chevaliers d'Albuga aient une nouvelle fois donné la mesure des ressources de courage et de cœur incroyables dont ils sont capables. Une centaine de photos vous racontent cette épreuve, décrite pas à pas comme toujours par notre confrère PLB.

Découvrez en exclusivité le défilé de mode des "Femm'en Folies" suivi de la première mondiale du numéro exceptionnel des chippendales périgordins "les Mappas". Le show sera redonné le 15 février 2008 au restaurant "Les Ecuries de la Passée" à Saint-Cyprien à l'occasion d'un bal masqué où vous êtes tous conviés.

Championnat Rugby, Fédérale 2, le 16 décembre 2007. Le Bugue / Sarlat. Score: 17 à 0. Voilà, c'est arrivé hier, sur le pré encore un peu gelé du stade Renaud Cruveiller. Le Bugue a battu Sarlat, ce qui n'était pas arrivé depuis plus de quarante ans. Le village a fait s'incliner la sous-préfecture, devant un parterre d'élus d'ailleurs particulièrement fourni. Qu'il fasse chaud, qu'il fasse froid, on ne les arrête plus les Buguois. Allez Le Bugue, Albuga !

Championnat Rugby, Fédérale 2, le 2 décembre 2007. Le Bugue / Guéret. Score: 34 à 29. Ce dimanche 2 décembre était un jour important pour le club du Bugue qui allait voir son illustre buteur Antoine Vasquez passer le relais au jeune joueur François Bourgeois. Mais les visiteurs n'étaient pas venus pour ça. Les deux équipes se sont battues pendant 84 minutes à un rythme forcené. Le bruit énorme des placages résonnent encore à mes oreilles. Assurément, il ya aura des bleus sous la couette cette semaine, au cœur de la Creuse comme au fin fond du Périgord…Pour consoler les joueurs, un avant goût de Noël : un maximum de photos à regarder pour voir chacun au plus fort du combat.

Championnat Rugby, Fédérale 2, le 18 novembre 2007. Le Bugue / Gourdon. Score: 30 à 16. Le vol du Gourdon qui aurait pu cette année conduire ses joueurs zélés en Fédérale 1, n'a pas fait tourner la tête aux Chevaliers d'Albuga, qui par leur maturité, leur force et leur finesse, ont terrassé les premiers de la poule 30 à 16 dans leur jardin.

Championnat Rugby, Fédérale 2, le 28 octobre 2007. Le Bugue / Figeac. Score: 29 à 22. Moi qui découvre, match après match, la vertigineuse complexité des règles du rugby, je m'émerveille lorsque surgit, au millième de seconde, l'éclair de génie du joueur qui, tout en ayant intégré l'océan des interdits et l'infini des combinaisons du jeu collectif, tente une action d'éclat, surprenant l'équipe adverse… mais pas ses coéquipiers, et va jusqu'à l'essai, que j'aurais d'ailleurs plutôt tendance à appeler «l' exploit » étant donné les circonstances. Là, je reste bluffée, car la créativité instantanée dans un parcours à ce point balisé est une forme d'intelligence pour le moins fulgurante.

Le 13 octobre 2007 au clos l'Envège à Monbazillac, Patrick Montfort a reçu des mains du préfet de la Dordogne, Jean-Francois Tallec, la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur. Une façon de rendre hommage à l'engagement très important de Patrick Montfort pour faire non seulement survivre mais mieux encore rayonner le vignoble bergeracois dont « Julien de Savignac » est depuis 26 ans déjà le valeureux porte-drapeau. Mais au fait, qui est ou était ce fameux Julien ?.. Quelques éléments de réponse depuis les hauteurs du rocher de la Ferrassie.

Grâce à Jean-Claude Dugros, Majoral du Félibrige, troubadour du XXIème siècle, « Le Moulin du Frau » connaît, cent ans après la mort de son auteur, sa première traduction occitane éditée par "Lo Bornat dau Perigòrd". C'est l'histoire d'Hélie Nogaret, orphelin de père, promis à une carrière d'employé de bureau par sa mère mais qui va choisir de rejoindre son oncle, Sicaire, meunier du Moulin de Frau dans le vallée de l'Isle par goût de la nature et de la liberté. Le monde de Jacquou avant Jacquou, avec déjà la révolte et la verve, se trouve ainsi enfin intégralement raconté dans la langue maternelle des personnages mis en scène par l'auteur.

Après quatre années d'interruption "Le Bugue Toucouleur" reprend du service et présentait en cette fin d'été 2007, à la Porte de la Vézère au Bugue, sa 16ème édition. Témoignage du nouvel élan de ses organisateurs, les membres de l'Association “Œuvrer pour Le Bugue" qui ont su rebondir après avoir été confrontés à un transfert de compétences survenu le 1er avril 2007.

Le Bugue / Malemort. Score: 33 à 11. L'aventure recommence avec une équipe buguoise qui a mûri et s'est étoffée. Les coups de pied sûrs de Damien Marty, le décollage à point nommé de Jérôme Chalard pour contrer une transformation adverse et le dernier essai de Florent Castenetto arraché à la 82°minute ont donné bien du plaisir au public buguois, venu en masse pour assister à cette percée en Fédérale 2 de leurs champions de France.

Le Bugue / Floirac. Score: 38 à 17. Les Buguois achèvent en beauté leur participation au Challenge Essor cette rentrée, ayant joué cinq matchs et remporté cinq victoires de bon augure avant la reprise du championnat qu'ils aborderont cette année en Fédérale 2, bardés de leur bouclier de champions de France de Fédérale 3.

A l'invitation du village du Bournat, écomusée de l'artisanat et des vieux métiers situé au lieu-dit cadastral buguois du "Bournat", c'est-à-dire la "ruche" en occitan, les joueurs de l'ASBB sont venus faire la photo officielle des Champions de France 2007 Rugby - Fédérale 3 qu'ils ont le grand honneur d'être, comme chacun sait en terre périgourdine et bien au-delà.

L'École de Judo et le Tennis Club du Bugue ont organisé pour la rentrée une journée conjointe d'initiation, en déroulant des tatamis sur l'un des courts, l'espace d'un dimanche après midi, pour permettre aux candidats potentiels de s'essayer soit à la raquette soit au kimono. Au cœur de ce mariage interdisciplinaire, un couple, Thierry et Florence Peraro. Lui est judoka, elle, monitrice de tennis. Le sport fait partie intégrante de leur vie et de leur équilibre. Un sens de l'harmonie qu'ils souhaitent faire goûter aux enfants comme aux retraités, car il n'y a pas d'âge pour commencer à cultiver son bien être.

CHALLENGE ESSOR, le 9 septembre 2007. Le Bugue - Saint-Médard-en-Jalles : 31 à 6. Ils reviennent et ils sont très contents, les champions de France, explosifs, endurants, gourmands même, avec de nouveaux visages et déjà la même solide complicité qui se lit dans les regards, souvent tournés vers Maxime Chalon, demi de mêlée, terrible stratège, qui cette année assume en plus les fonctions de co-entraîneur et de capitaine. Autant dire qu'il est résolument à fond, le nouveau capitaine, et que ça ne doit pas flaquer derrière…

Le 2 août dernier, Le Bugue a déroulé sur le balcon de son Hôtel de Ville un grand écran de 5 mètres par 6, à la mesure de la fierté de tout le village pour ses champions : les joueurs de l'ASBB, champions de France 2007 de Rugby / Fédérale 3 ! Le film de Sophie Cattoire retraçant leur match héroïque, mais aussi la troisième mi-temps : la ruée des supporters sur le pré pour embrasser les champions, la fête dans les vestiaires, le baptême du Bouclier au champagne, le retour au Bugue et la fête sous la halle, a permis à tous de revivre ces moments inoubliables avec toujours le même bonheur. Le Film paraîtra en septembre sur DVD, avec en bonus la bodéga des champions au Bugue le 7 juillet, la présentation du Bouclier depuis le balcon de la mairie dans l'euphorie totale et puis d'autres surprises bien gardées… Fin septembre, une autre projection sera organisée sur grand écran, cette fois-ci au Cinéma Lux du Buisson. Nous vous en communiquerons la date dès qu'elle sera choisie.

Ils ne sont plus très nombreux à pouvoir se souvenir de ce qui s'est passé en Périgord en 1939, au tout début de la seconde guerre mondiale. Condamnés à l'exode, des milliers d'Alsaciens sont arrivés le cœur gros, avec leur modeste valise et ont dû trouver ici leur place pour survivre, loin de la zone des combats. Paulette Bousquet, fillette de 4 ans à l'époque des faits, les a vus arriver dans son petit hameau de la Vergnolle, sur la commune de Campagne. Elle témoigne de la belle leçon d'humanité que paysans périgordins et exilés alsaciens ont su alors inventer.

Conçu en complément des sites ornés et des musées du Périgord, le Préhisto Parc propose depuis 20 ans des scènes de vie des hommes préhistoriques reconstituées grâce aux connaissances du Professeur Jean-Louis Heim, anthropologue des hommes fossiles au Muséum National d'Histoire Naturelle à Paris. A l'occasion des 20 ans du Parc, un hommage a été rendu à son humanisme et à sa vision d'une seule humanité qui avance, en perpétuel mouvement.

Le grand film de la victoire du Bugue lors du championnat de France de Rugby - Fédérale 3 intitulé : « Les Chevaliers d'Albuga à la Conquête du Bouclier » sera projeté en avant-première le jeudi 2 août, à 22 h, lors d'une séance exceptionnelle de cinéma en plein air, organisée et offerte par la municipalité du Bugue. Dès 20h, buvette et grillades seront là pour vous accueillir jusqu'à la nuit tombée. Alors pourra démarrer dans des conditions optimales et sur écran géant la projection du grand film sur les berges de la Vézère, où vos élans de joie pourront s'exprimer en toute liberté ! Ce sera une magnifique fête en présence de nos fabuleux champions qui nous ont fait vivre une saison absolument inoubliable et une finale épique, bouleversante de bravoure et de courage ! Du grand rugby pour un film événement.

Rugby, 1/2 Finale du Championnat de France Fédérale 3. Le Bugue - Mugron : 23 à 6. Le 3 juin 2007. L'essai libérateur de Yassine Ouali à la 81ème minute suivi comme un ouragan par l'essai du coup de grâce de Maxime Chalon dans la dernière minute des prolongations resteront dans l'histoire du rugby français : il propulsent le village du Bugue en Finale du Championnat de France de Fédérale 3 - Du jamais vu !

Ils ont été bons, les joueurs du Bugue et de Mauzens Miremont, et ce, toute la saison dont ils ressortent invaincus, en lice pour accéder à la division supérieure, comme ils se l'étaient promis. Leur dernier match, le 13 mai dernier contre Rouffignac, fut sans appel : 10 à 1 pour le FCBM.

Il y a en chaque humain une énergie phénoménale qui sommeille. Les écoles de Rugby apprennent aux enfants à la canaliser, à la transformer au profit d'un développement physique et moral rayonnant. Découvrez la joie de vivre des 1300 jeunes joueurs venus s'affronter lors du deuxième Challenge Alexandre Selves / Christophe Côme au Bugue le 28 avril 2007.

Rugby, Fédérale 3. Bergerac - Le Bugue : 24 à 28. Le 1 avril 2007.

Rugby, Fédérale 3. Lalinde - Le Bugue : 19 à 21. Le 25 mars 2007.

Rugby, Fédérale 3. Le Bugue - Isle : 50 à 6. Le 18 mars 2007.

Il y a 150 ans, la découverte d'un crâne d'homme très ancien – Néandertal – passait aux forceps dans un XIXème siècle catholique qui voyait l'homme né de la Genèse, à l'image de Dieu. Ces hommes anciens aux faces de singe allaient secouer un grand coup notre arbre généalogique, lui faisant grimper les branches follement, jusqu'à des temps antédiluviens inimaginables. Ainsi naquit la Préhistoire, dans la douleur. Jean-Louis Heim, anthropologue des hommes fossiles, s'évertua un siècle plus tard à les ramener, avec leurs os au grand complet, dans l'histoire de l'humanité. Il reconstitua, dans le bon ordre, le crâne de l'homme de la Chapelle-aux-Saints et étudia entre autre les sept sépultures néandertaliennes de La Ferrassie.

Consciente qu'il reste encore beaucoup à faire pour les réhabiliter, Marylène Patou-Mathis chemine aux côtés des Néandertaliens depuis 20 ans, pour qu'ils ne soient plus jamais considérés comme des êtres de seconde zone. Archéozoologue, elle étudie le parent pauvre des vestiges des fouilles archéologiques : les restes osseux d'animaux retrouvés près d'eux - mammouths, rennes, bisons, lion des cavernes - emplis des secrets de leurs stratégies de chasse et du raffinement de leurs comportements humains.

Rugby, Fédérale 3. Blaye - Le Bugue : 13 à 9. Le 11 mars 2007.

Il n'y a pas eu photo entre le premier et le dernier / Manque de foi à Sainte-Foy / Le gros bras de la poule face à la machine à gagner buguoise

Quand les papys font planer les petits... Le foot au Bugue, une aventure humaine.

Vous qui en occitan savez chanter, inscrivez-vous au grand concours de chant « CANT'ÒC » de la prochaine félibrée.

Rugby, Fédérale 3. Le Bugue - Belvès : 24 à 3. Le 4 février 2007.

Buguois devenu vice roi africain, Jean Batailler a sillonné le Périgord comme la Côte d'Ivoire grâce à son beau métier : géomètre. Au passage, il s'est attaché à collecter quantités de photographies et d'objets d'art. Devenu sage à sa manière, Il nous a confié un grand secret : la chaleur auprès du cantou ou à l'ombre de la case est bien la même. Pour preuve, un aperçu de ses ethnographiques cartes postales : comme une nuée de souvenirs migrateurs, elles nous racontent l'âme des hommes et des femmes, d'ici et d'ailleurs.

Rugby, Fédérale 3. Le Bugue - Terrasson : 30 à 6. Le 14 janvier 2007.

Rugby, Fédérale 3. Tulle - Le Bugue : 9 à 6. Le 7 janvier 2007.

Rugby, Fédérale 3. Pauillac - Le Bugue : 7 à 15. Le 17 décembre 2006. Face aux Girondins, les trois quarts avaient dressé les barbelés, en faisant l'effort d'éviter les fautes, avec BEAUFORT qui fit un grand match. Avec aussi BRUYERE et un FISCHER royaux en touche et un CHALON des plus conquérant…

Rugby, Fédérale 3. Le Bugue - Lalinde : 25 à 17. Le 26 novembre 2006. Nos Buguois, par cette victoire, continuent leur étoile filante vers la voie lactée du bonheur suprême. L'invincibilté des matchs aller, et le titre de Champion d'automne ! Mais il faudra passer par la case Bergerac, à domicile, et aussi Pauillac à l'extérieur !

Lascaux est comme la dernière main que nous auraient tendu les artistes du Paléolithique avant que leurs traces ne soient enfouies tout-à-fait. Une chose est certaine pourtant : sous les sédiments qui montent inlassablement reposent d'autres chefs-d'oeuvre chaque jour un peu plus cachés.

Rugby, Fédérale 3. Le Bugue - Bergerac : 25 à 13. Le 10 décembre 2006. Un derby musclé où après s'être reniflés, les joueurs du Bugue comme ceux de Bergerac se sont littéralement libérés pour offrir aux tribunes, bondées, du très beau spectacle. C'est le rugby qui a gagné et aussi Le Bugue, motivé à bloc pour rester invaincu jusqu'à la trêve. Voyez tous les plus belles actions du match et la fête qui s'en est suivi dans nos reportages.

Norbert Aujoulat, fin connaisseur de l’art pariétal, nous livre après des années de fréquentation intime de la grotte de Lascaux sa non moins intime conviction : c’est la vie qui jaillit de ces parois. Il confie cette interprétation dans un magnifique ouvrage, sorte d’adieu à Lascaux, intitulé : « LASCAUX le geste, l'espace et le temps » paru aux éditions du Seuil. Il nous permet ici d’en donner à voir quelques images et de résumer son approche scientifique et philosophique de ce sanctuaire de la préhistoire en Périgord Noir.

Splendeurs et miséricordes d'un club de rugby imaginaire, fleuron d'un village lui aussi créé de toutes pièces. Toute ressemblance avec un quelconque club de village du Périgord par exemple, serait tout aussi fortuite qu'involontaire. D'ailleurs rien ne prouve que Daniel Chavaroche et Jean Bonnefon aient véritablement joué dans leur jeune temps à Saint-Cyprien, Le Bugue ou Montignac.

« Maman, Aujourd'hui, 80 ans. Le 4 novembre 1926, tu naissais au Moulin Blanc à Rouffignac. Dés l'âge de 12 ans tu quittais l'école qui te faisait faire 4 kms à pied dans les bois. Tu quittais l'école pour t'occuper des frères et sœurs car tu étais l'aînée... »

Rugby, Fédérale 3. Isle-sur-Vienne - Le Bugue : 19 à 21. Le 19 novembre 2006. Ils ont eu chaud les Buguois ! Leur sursaut in extremis à quelques minutes du coup de sifflet s'imposa, fulgurant et... salutaire.

Une scène d'un autre âge - l'adoubement solennel de deux chevaliers - s'est déroulée à l'ombre de l'abbaye de Paunat. Une cérémonie rare que nous avons pu filmer dans le fumet du fameux chaudron des haricots couenne de Paunat, une recette jalousement gardée depuis des millénaires.

Rugby, Fédérale 3. Le Bugue - Blaye : 55 à 14. Le 12 novembre 2006. Sept essais, sept transformations, deux pénalités, 55 à 14, la leçon est dure pour les visiteurs, mais logique.

Moins contraignants que la bûche, les granulés de bois - comme les copeaux calibrés appelés plaquettes - permettent aux chaudières de rester automatiques, pour le confort des usagers. Découvrez en Dordogne les expériences pionnières des agriculteurs de la GRA.SA.SA, coopérative implantée depuis 1969 à Ste Sabine Born.

Rugby, Fédérale 3. Le Passage - Le Bugue : 8 à 32. Le 29 octobre 2006. Le voyage au Passage d'Agen ne fut pas une promenade printanière. La distribution de châtaignes en deuxième mi-temps suivit scrupuleusement les traditions de la période annuelle.

Des Alpes aux Pyrénées et la main dans la main Poètes, relevons donc le vieux parler roman ! C'est le signe de famille, C'est là le sacrement qui unit le fils aux aïeux. L'homme à la terre ! C'est là le fil Qui tient le nid dans la ramée.

Rugby, Fédérale 3. Le Bugue - Sainte-Foy : 24 à 17. Le 22 octobre 2006. Les Buguois ont une grande équipe à ce niveau du rugby amateur, respectée et respectable, et il faudra être fort pour aller les chercher. Mais la saison ne fait que commencer, et il reste encore quelques joutes qu'il faudra prendre au sérieux...

Rugby, Fédérale 3. Belvès - Le Bugue : 10 à 23. Le 15 octobre 2006. Les Buguois continuent sur la lancée de leur invincibilité et conservent la pôle position de la poule.

Terre amoureuse et pilotes déterminés se sont frottés sur le circuit tracé par Bernard Mazet. Du grand spectacle offert par des pilotes qui n'étaient certes pas venus là pour s'embourber mais pour remporter cette manche du Championnat de France.

Rugby, Fédérale 3. Le Bugue - St-Junien : 40 à 20. Le 1 Octobre 2006.

Rugby, Fédérale 3. Terrasson - Le Bugue : 3 à 21. Le 24 septembre 2006.

Rugby, Fédérale 3. Le Bugue – Tulle : 21 à 3. Le 17 septembre 2006.

Anciens champions toujours mordus, collectionneurs invétérés : tous étaient venus pour faire « vroum » mais aussi pour faire la fête. Tous les pilotes nationaux sont sur www.albuga.info.

Une armée de Lilliputiens à l'assaut des rondeurs vertigineuses du circuit de Michel Albié. Tous les pilotes régionaux sont sur www.albuga.info.

Le match Le Bugue / Lectoure sur le pré de Fumel en 1/2 Finale du Championnat de France Honneur fut une belle rencontre de rugby, intense et très disputée, avec de part et d'autre, deux essais remarquables mais au final, la victoire de Lectoure 16 à 13.

Le Bugue Athlétique Club a opéré au printemps 2006 un redressement spectaculaire lui ouvrant les portes de la Fédérale 3. Comme par le passé, la clef du succès c'est l'alchimie prodigieuse d'un groupe de copains. Pour preuve leur victoire en 1/4 de finale en championnat de France Honneur face à Capestang, le 4 juin 2006 à Grenade. Un jour de fête inoubliable.

La folle aventure d'un club de village, le plus ancien de Dordogne, monté au sommet en l'an 2000 grâce à un groupe formidablement soudé. Voyage au coeur de l'épopée rugbystique buguoise.

Durant l'été 2006 la ville du Bugue a tenu à rendre hommage au peintre Julien Saraben, le dessinateur de Jacquou Le Croquant. Il fut aussi un formidable professeur de dessin qu'aucun de ses élèves n'a oublié.

Il fut celui qui donna un visage à notre célèbre Jacquou, étendard de la révolte paysanne si bien racontée par Eugène Le Roy. Julien Saraben, artiste complet fut aussi un formidable professeur de dessin.

Une fête de la musique tout feu tout flamme au Bugue, cette année, avec, au Café de l'Union, les chanteuses délirantes de la compagnie des "Guinch'Pepettes" et, Place des Ors, concert de jazz avec Charlie Miller, trompettiste de la Nouvelle Orléans. Sa venue témoigne des liens de solidarité qui se sont tissés entre le Bugue et la Louisiane au lendemain des ravages causés par le passage du cyclone Katrina en août 2005.

Signe particulier du public : des traces de rouge à lèvres sur les joues et un sourire enchanté. C'est qu'ici, humour tendresse et poésie, tout se paie en bisous.

Depuis les années 70, elle fait battre le coeur du public au rythme de ses temps forts. Itinéraire d'une tribu du Périgord qui sait se faire comprendre sous toutes les latitudes du globe.

Murielle Castaing élue Miss Périgord 2005 est née à Sigoulès, au coeur du vignoble bergeracois. Elle nous parle de ses racines et de ses rêves.

Originaire du Bugue, Sylviane Pouchot, institutrice et artiste, nous présente sa fascinante créature - Sad Bear - un ours en peluche terriblement vivant, héros d'une fable moderne pleine d'enseignements.

L'éclipse annulaire du 3 octobre 2005 fit apparaître derrière d'étranges lunettes Marguerite Loste qui, à 79 ans, continue de manier la tronçonneuse pour faire son bois. Rencontre avec une fleur du terroir, grande cueilleuse de champignons.

A 92 ans, Gabrielle Loste, épouse Bets, née au Bugue en 1914, nous raconte ses souvenirs lorsqu'elle travaillait au château de Saint-Cirq puis à l'hôtel du Cro-Magnon avec la fraîcheur et l'humour de la jeune fille pleine de fantaisie qu'elle a su rester.

En ce dimanche exceptionnel, l'église Saint-Sulpice était pleine pour accompagner la transition pastorale entre les pères Bernard Lambert et Julien Charrier et l'abbé Gérard Blanc, le nouveau curé de la paroisse Saint-Martin-sur-Vézère.

Au son des bandas et des groupes folkloriques invités, la Saint-Louis 2006 fut relevée, exprimant la joie de vivre de ce Périgord occitan, encore tout imprégné de sa nature paysanne et joviale.

Le Forum des Langues organisé par l'association buguoise « L'Arbre à Palabres » n'a pour autre but que de permettre à chacun, d'où qu'il vienne, de s'exprimer sur la place publique afin d'apporter sa touche personnelle au facétieux concert des innombrables langues humaines.

Cette année la Félibrée a fait vibrer Dordogne et Gironde en fleurissant tout à la fois Port-Sainte-Foy et Sainte-Foy-La-Grande, mais que signifie-t-elle vraiment ? Au delà du folklore, c'est l'âme de toute l'Occitanie qui s'enflamme.

Le pays de l'Homme, entre Vézère et Dordogne. Balade en Périgord Noir.

Au cours de l'été 2005, la Grand Rue du Bugue, traverse médiévale tombée dans l'oubli au profit de la rue principale a été célébrée par de nombreux artistes venus montrer leurs œuvres en plein air...

Samedi 17 juin 2006 eut lieu l'inauguration d'une magnifique plaque céramique, sous la halle du Bugue, reproduisant l'édit du roi maudit, Philippe V Le Long, qui instaura en 1319 et perpétuellement, le mardi comme jour de marché au Bugue. Venez débusquer les messages secrets et les espiègleries disséminés par l'artiste, Francis Pralong.

Plutôt que de traiter à grand renfort d'insecticides, introduire les bons insectes pour tuer les mauvais, c'est la bonne idée de la lutte biologique intégrée initiée à Mauzens Miremont.

Top modèle dans les années 50 à Périgueux, Micheline Garrigue a ensuite tenu au Bugue, avec Jacques son mari, l'hôtel de Paris avant de partir pour les Amériques. De retour au pays elle se souvient...

Horticulteur retraité mais jardinier de souvenirs encore très actif, Norbert Marty nous livre le meilleur de son enquête sur l'histoire du Bugue, perle du Périgord Noir. Et tout d'abord il nous explique ce que signifie d'après lui son nom d'origine, le célèbre "AL BUGA".

Le temps d'un weekend la commune de Saint-Geyrac au nord de Rouffignac a vécu comme au Néolithique... il y a 8000 ans. Chacun a pu, grâce à l'ADRAHP, revivre l'instant où l'homme a domestiqué le feu, ou celui où il a appris à forger le bronze, et, entre deux, savourer un banquet carolingien 100% archéo-compatible... et franchement délicieux.

Les fouilles de chercheurs français et américains devraient déterminer si cette fosse est une sépulture ou l'ancêtre du réfrigérateur inventé par Neandertal.

Le Musée National de Préhistoire, le Laboratoire d'Anthropologie de Bordeaux et le Service Régional d'Archéologie vont entamer des fouilles dans le sanctuaire néolithique découvert à l'automne dernier par Eric Castang et Jean-Michel Degeix, spéléologues membres du G3S, qui seront associés à cette passionnante enquête protohistorique